Boracay : vous reprendrez bien un peu de turquoise ?

Du 21 au 28 février 2014

Après les requins de KL, les scooters d’Hanoi et les tables de billards dans les chambres d’hôtel de Singapour, Sylvain et moi décidons de terminer notre bout de chemin ensemble, sur les plages paradisiaques des Philippines, à Boracay. De là, Sylvain continuera vers la Thaïlande. Quant à moi je terminerai ce tour du monde entre Singapour et la Malaisie avant de rentrer doucement en Europe en cargo.

Boracay : petit brief

Pour être honnête, je n’avais jamais entendu parler de Boracay avant de mettre mon nez dans les pages du Lonely Planet. Boracay est une île de l’archipel des Visayas aux Philippines. Petite par sa taille (6 km de long pour 2 de large), Boracay est un endroit assez facile d’accès, avec des plages magnifiques et donc assez touristiques.

Ce n’est pas l’endroit que je recommande si vous cherchez un endroit sauvage, coupé du monde (El Nido, répondra plus à votre demande dans ce dernier cas). Mais pour nous qui cherchons un endroit plutôt facile d’accès, disposant de plages magnifiques et d’un bon internet pour continuer nos projets respectifs, c’est parfait !

De Singapour à Boracay : avion, bus, bateau et minivan

De Singapour, nous prenons un vol à midi en direction de la ville de Kalibo. De là, un service de bus très bien organisé nous emmène à Caticlan en 2 h, d’où nous montons sur un petit bateau qui traverse les quelques kilomètres qui nous séparent de Boracay. Sur la jetée de Boracay, nous serons attendus par un minivan qui nous emmène jusqu’au Friendz Resort, hostel que nous avons réservé. Nous arrivons à 20 h ! Nous avions réservé le bus, bateau et minivan en contactant notre hostel en avance pour 525 Pesos Philippins (soit environ 8 €). Rien à dire, tout s’est déroulé au mieux.

A noter que la ville de Caticlan dispose d’un aéroport domestique (desservant Manille et Cebu entres autres) ce qui peut être intéressant si vous êtes déjà aux Philippines.

Le Friendz Resort est une petite perle. Situé à 2 minutes à pied de White Beach (la plage principale de Boracay) il offre des chambres en dortoirs ou privées dans des habitations en bambou simples mais très agréables. Il n’est pas sur le front de mer, ce qui a l’avantage qu’il est assez calme le soir venu, alors que les éventuels fêtards bruyants eux, seront sur la plage. Pour 600 Pesos par jour (un peu moins de 10 €) c’est juste un rapport qualité/prix imbattable.

Boracay : welcome to paradise !

J’ai vraiment apprécié cette semaine à Boracay. La plage est magnifique avec son sable blanc et ses eaux turquoises.

D’autant plus que l’île n’était pas bondée. Même si elle était loin d’être désertée, on n’avait pas l’impression d’être les uns sur les autres.

Comme nous l’avions fait les précédentes semaines, nous reprenons notre rythme habituel à nous dédier à nos projets en journée. Nous avons établi notre quartier général au Globy,  un bar-restaurant offrant de belles vues sur la plage et servant de la très bonne bouffe locale et venue d’ailleurs. Bien sûr ils ont des expressos, sinon je n'y serai pas resté :). Le soir, nous sortons flâner sur la plage.

Bon, le coin étant vraiment enchanteur, on ne peut pas résister à parfois déroger à la règle et aller piquer une tête dans l’eau en milieu de journée.

Coupe du monde 2014 de Shuffleboard

Un soir, alors que nous déambulons sur la plage, nous tombons par hasard sur un événement d’envergure : la finale de la coupe du monde de Shuffleboard !

Heu. Shuffle-quoi ?

Le Shuffleboard, c’est une sorte de pétanque d’appartement pour gens civilisés. Une longue (6 m!) et étroite table en bois est composée de deux équipes chacune composée de deux équipiers. Chaque équipe dispose de palets. Le but est de les lancer pour les faire glisser le long de la table et de les arrêter au plus près de l’extrémité de la table sans que le palet ne tombe dans la rigole.

Après le premier lancer, l’opposant peut choisir de lancer son palet pour essayer de l’arrêter plus près de la rigole que le précédent. Ou alors faire « carreau » du palet en place pour le dégommer. C’est fun.

Des équipes du monde entier sont présentes comme en témoignent les drapeaux autour de la table. Nous avons assisté à la demi-finale entre l’équipe A Philippine et les États-Unis, gagnée par les philippins ainsi qu'à la finale entre l’équipe A philippine et… l’équipe B philippine également. Suspens….. les Philippines ont gagné !!

Cette semaine a été bien agréable, j’y serai bien resté plus longtemps en définitive. Je trouve Boracay assez similaire à Playa del Carmen (Yucatan, Mexique) dans l’esprit : plages de sable blanc, eaux turquoises, bars et restaurants « lounge » sur la plage, plutôt facile d’accès… Je recommande !