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Sydney - Melbourne: roadtrip dans le sud de l’Australie

🇦🇺 Merimbula, Australie, publié le

Vendredi 3 janvier 2014

Depuis la campagne de Vacy, au Nord de Sydney où nous avons passé le Nouvel An, nous souhaitons nous rendre à Melbourne, tout au Sud et à plus de 1 000 km de là. Nous avons décidé de prendre notre temps (pas comme le jour où nous avons fait 1 000 km en camping car en une journée) et ferons quelques pauses, ici ou là.

Nous quittons notre cabine à kangourous le matin vers 10 h. Nous passons rendre les clés au propriétaire et filons tout droit vers Sydney. A Sydney, nous ne nous perdons qu’une seule fois. On est presque fier.

Une fois sortis du tumulte de la mégapole, nous mettons le cap vers Wollongong. Ah oui, je ne vous ai pas dit, les noms des villes que nous allons traverser, d’origine aborigènes, vont avoir des accents sympathiques !

Nous arrivons à Wollongong un peu après 14 h. Il est temps de faire une pause. Nous décidons d’aller voir à quoi ressemble la plage.

La plage de Wollongong.
La plage de Wollongong.

Les plus courageux vont tremper leurs doigts de pied dans le Pacifique... c'est froid.
Les plus courageux vont tremper leurs doigts de pied dans le Pacifique... c'est froid.

Photo de famille avec T-Chat.
Photo de famille avec T-Chat.

Nous faisons une petite pause dans le café du coin et reprenons la route.

Vers 17 h, nouvelle pause, cette fois pour faire le plein. Bon, on a un peu fait racler le bas de caisse de la voiture de location en allant regonfler les pneus, mais chuuuuuuuut. Plus de bruit que de mal.

Il faut dire que notre voiture et son allure sportive est du coup très basse.
Il faut dire que notre voiture et son allure sportive est du coup très basse.

Nous arrivons vers 18 h 30 à Ulladulla, l’étape du jour. Nous avons choisi cette ville car le Lonely Planet recommandait les plages des alentours. N’ayant pas eu d’internet à Vacy et depuis, nous n’avons pas réservé de chambres et espérons trouver un hostel ou motel bon marché et sympathique. Nous avons plusieurs adresses, toujours d’après le Lonely.

Pour faire court, la conclusion est : arriver en début de soirée sans réservation dans cette partie de l’Australie n’est pas vraiment recommandé. Nous avons toqué à plusieurs portes de motels. Ils étaient tous soit complets, soit fermés (en tout cas en ce qui concerne la réception). Après plus d’une heure, nous avons finalement jeté notre dévolu sur l’hôtel Marlin, le seul endroit ouvert. L'hôtel Marlin est un grand hôtel très bon marché, très vieillot et pas mal glauque dont le bar au rez-de-chaussée avait eu la bonne idée d’être couvert de moquette… et donc sentait la bière à 100 m à la ronde !

L'hôtel Marlin, un hôtel qui ne sent pas le poisson mais la bière (et autres spiritueux).
L'hôtel Marlin, un hôtel qui ne sent pas le poisson mais la bière (et autres spiritueux).

Ce soir-là, le manager avait averti que cela risquait d’être « un peu bruyant  » car, pour notre plus grand bonheur, le tout Ulladulla s’était donné rendez-vous au Marlin Hotel en raison d’une soirée « Smokin’ Diamond » avec « DJ Diamond Gio » et « Smokin’ Joe Mekhael », dont le dernier était tout de même dans le Guinness des Records pour avoir été aux platines sans interruption le plus longtemps au monde dixit l’affiche.

C'est pas notre chance ça ? Deux DJ pour le prix d'un. Et des pointures en plus. On va passer une bonne soirée...
C'est pas notre chance ça ? Deux DJ pour le prix d'un. Et des pointures en plus. On va passer une bonne soirée...

Alors, je suis allé vérifier et en effet, Smokin' Joe Mekhael a mixé pendant 168 h (!!) entre le 16 et le 23 décembre 2012. Bon, j’imagine qu’il était autorisé à aller aux toilettes quand même, non ?

Finalement, on s’en est sorti pas trop mal, les festivités n'ont pas duré trop tard dans la nuit et cette soirée n’était finalement pas sans similitude avec Saint Félicien (pour les connaisseurs). Par contre le lit était une horreur. Si j’avais été fakir, j’aurais sûrement pu apprécier à leur juste valeur la façon dont les ressorts me rentraient dans le dos. Mais je ne suis pas fakir. Allez, ceci dit, un #Fail de temps à autres ce n'est pas grave et ça fait des souvenirs.

Je vous invite à lire les (rares) avis de cet hôtel sur TripAdvisor, ils valent leur pesant de cacahuètes !

Samedi 4 janvier

La nuit s’est passée tant bien que mal et, au petit matin, nous reprenons la route. Cette fois, nous décidons de trouver un point de wifi gratuit d’où nous pourrons réserver un endroit pour l’étape du jour. Nous atterrissons dans un McDo où nous trouvons un wifi qui marche. Très mal mais il marche. Nous réservons les deux prochaines nuits à Merimbula où nous devrons arriver dans la soirée.

En attendant, nous allons voir à quoi ressemblent les plages tant vantées au sud d’Ulladulla.

Plage du parc d'Ulladulla.
Plage du parc d'Ulladulla.

Alors ok, c'est joli. Mais pour être honnêtes nous sommes un peu déçus. Ces plages sont sympathiques mais ne méritent pas les éloges qu’en faisait le Lonely. Ulladulla ne restera dans les annales des souvenirs de voyages, si ce n’est peut être par son nom qui, il est vrai est assez fabuleux.

On en profite pour faire une photo de pieds. Les Havaianas, ont la côte chez nous.
On en profite pour faire une photo de pieds. Les Havaianas, ont la côte chez nous.

Nous reprenons donc la route en fin de matinée, toujours plus au Sud et arrivons à Merimbula, au Telopea Court que nous avons réservé. Lorsque nous arrivons le soir, la réception est fermée mais un petit morceau de papier nous invite à rejoindre l’appartement 4 à l’étage, les clés sont à l’intérieur. Nous avons un grand appartement avec deux chambres en excellent état.

Le soir, nous faisons du repérage : gros supermarché à 1 minute et café avec de bons expressos également. On commence à aller mieux.

On dégotte même une pizzeria tenue par un ancien belge (je dis ancien car il est en Australie depuis 40 ans et son français a viré façon Jean-Claude Van Damme depuis un bout de temps).

Dimanche 5 janvier

On commence la journée par prendre de bons gros cafés que je vais chercher au café boulangerie repéré la veille. Rien de tel pour démarrer la journée en fanfare. Puis, J. et moi partons faire un tour des plages du coin pendant que les guys nous rejoindrons « plus tard ». On ne les a jamais revus (haaaa Civilization V).

Après une petite marche, nous arrivons à la plage que nous avions repérée sur une carte satellite. Bon, le problème du satellite c’est qu’il ne rend pas bien compte des élévations.

La plage semble pas mal et sauvage... c'eût été encore mieux si nous avions su comment y descendre !
La plage semble pas mal et sauvage... c'eût été encore mieux si nous avions su comment y descendre !

Nous n’avons jamais trouvé le chemin pour descendre (si chemin il y a) !

Nous nous replions vers Bar Beach, qui est la plage que tout le monde recommande. En effet, celle-ci est top !

La plage de Bar Beach. Ca c'est ce que j'appelle une belle plage !
La plage de Bar Beach. Ca c'est ce que j'appelle une belle plage !

J. est tout de suite dans son élément.
J. est tout de suite dans son élément.

T-Chat lui est épuisé et se repose à l'ombre d'une bouteille.
T-Chat lui est épuisé et se repose à l'ombre d'une bouteille.

Sur le chemin du retour, on rencontrera des pélicans !
Sur le chemin du retour, on rencontrera des pélicans !

Le soir, profitant du fait que nous avons un supermarché à proximité et une cuisine, Sylvain se met en tête de nous faire une tartiflette. Conclusion : même quand il fait chaud, même quand on ne peut pas trouver du bon reblochon, une tartiflette c’est quand même toujours très bon !

Nous serions bien restés une journée de plus à Merimbula, cette ville nous a vraiment plu. Malheureusement, le Telopea Court était complet pour la nuit suivante alors nous avons décidé de reprendre la route.

Demain, retour dans la grande ville… Melbourne !

Carte
A propos

Moi c'est Sylvestre, ou Sly. En 2013-2014 j'ai pris une année sabatique pour effectuer un tour du monde. Ces quelques pages racontent mes péripéties. Si vous voulez lire l'histore depuis le début, ça commence ici !

J'aime les voyages longs et lents. L'objectif de ce tour du monde était donc de ne pas prendre l'avion. Spoiler, j'ai lamentablement échoué ! Mais j'ai tout de même traversé la plupart des océans en cargo.

Ce site n'est plus régulièrement mis à jour, mais vous pouvez toujours me voir sauter aux quatre coins du monde sur Jumping Traveler ou me contacter sur twitter.