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New York : Five Guys, Central Park, un blockbuster et Time Square

🇺🇸 New York, publié le

Du lundi 1er au mercredi 3 juillet 2013

Je passe les journées du lundi et mardi sur l’île de Long Island, au Q4 Hostel et à me perdre dans les rues, pourtant perpendiculaires du Queens. C’est qu’il suffit que l’une d’entre elles soit un peu moins perpendiculaire que les autres pour que mon esprit cartésien s’emmêle. Bref.

Le mardi dans la nuit, sur les coups d’1 h 30 du matin, Sylvain arrive à l’hostel. Il va y rester le même temps que moi et continuera ensuite sa route vers Montréal. Ca fait 10 ans qu’on fait des bouts de voyages ensemble, ça fonctionne bien.

Le mercredi, on décide de s’attaquer à la Bucket List des choses que Sylvain voudrait faire à New York. Ca tombe bien, il n’y a qu’un item dans la liste : aller manger au Five Guys.

Chez Five Guys, les sacs à patates traînent devant la caisse. Ca fait plus authentique.
Chez Five Guys, les sacs à patates traînent devant la caisse. Ca fait plus authentique.

Five Guys, dont je n’avais jamais entendu parler, est une chaîne de fast food à burgers américaine. Elle est née au début des années 2000 et est rapidement devenue la chaîne de restaurant à la croissance la plus rapide aux États-Unis. Il faut dire que la recette est plutôt gagnante. Une carte très succincte, on laisse le choix au client de la garniture, des ingrédients de qualité et une préparation devant le client. A milles lieues de la nourriture industrielle d’un Mc Do. Et le résultat s’en ressent. Le burger, n’est pas forcément beau (voire pas du tout en fait) mais alors… qu’est-ce que c’est bon ! Bon, par contre, il ne faut pas trop regarder les calories du machin.

T-Chat découvre les burgers du Five Guys. Il n'a pas l'air rassuré...
T-Chat découvre les burgers du Five Guys. Il n'a pas l'air rassuré...

Après le Five Guys et un gros orage nous obligeant à nous réfugier une petite demie-heure profiter du wifi dans un Starbucks, nous décidons d’aller brûler le sur plein de calories dans Central Park. Central Park est « The » parc de New York. En plein centre de Manhattan, il est absolument gigantesque (3,41 km² !).  Nous y restons un petit moment, assez pour voir des écureuils, des joggers, des cyclistes et des gros rochers.

Central Park : un gros morceau de verdure dans un océan de gratte-ciel
Central Park : un gros morceau de verdure dans un océan de gratte-ciel

Écureuil !
Écureuil !

A Central Park, les chauffards sont les cyclistes. Il faut leur demander de ralentir.
A Central Park, les chauffards sont les cyclistes. Il faut leur demander de ralentir.

Mais nous n’en faisons finalement qu’une toute petite partie avant que de gros nuages noirs nous préviennent qu’il faudrait trouver refuge quelque part. Ca tombe bien, nous avions prévu le coup et pensions aller voir un film au cinéma au AMC Loews Lincoln non loin de là. Comme nous sommes aux US, nous décidons de ne pas faire les choses à moitié et d’aller voir World War Z. Un film où la fin du monde est proche à cause d’un virus (ou quelque chose du genre, on ne sait pas trop, et ça n’a aucune importance) qui transforme les humains en Zombies. Si c’est pas un scénario en béton ça !!

L'affiche de World War Z.
L'affiche de World War Z.

T-Chat a trouvé sa place et est prêt au spectacle
T-Chat a trouvé sa place et est prêt au spectacle

19 dollars (aïe) et 2 h 30 plus tard, nous sortons de la séance. Le film a tenu ses promesses et arrive à nous tenir en haleine tout en se renouvelant un peu par rapport aux films de Zombies que je connaissais (rares il est vrai) : Zombieland, 28 jours et 29 semaines plus tard… et non, je n’ai pas vu Walking Dead. Bref, du grand spectacle, on en prend plein la vue.

En sortant, il pleut encore plus qu’avant. Mais vu la chaleur toujours accablante, on décide de se mouiller un peu et de partir direction Broadway afin de rejoindre Time Square. Tout va bien, tant qu’on reste dehors dans nos t-shirts mouillés. Par contre, il ne faut pas essayer de rentrer dans un magasin sous peine d’être congelés instantanément. Les américains vouent une adoration à la climatisation. Plus il fait chaud dehors, plus ils la mettent froide. Et on ne fait pas dans l’efficace : tant pis si les portes du magasin sont grandes ouvertes alors qu’il fait 35° C dehors et qu’il faille mettre la clim’ à fond les ballons. This is America.

Bref, la pluie se calme, on déambule au milieu d’une forêt de grattes-ciels gratte-ciel tous plus hauts les uns que les autres. C’est top.

La Trump Tower. Il vont toucher le ciel s'ils continuent non ?
La Trump Tower. Il vont toucher le ciel s'ils continuent non ?

A la nuit tombée, on arrive sur Time Square. Time Square est la Mecque de la grande consommation. L’attrait principal de l’endroit vient des ses gigantesques panneaux publicitaires à Led entourant la place. Bon, nous sommes sur Broadway alors il y a aussi des shows et pièces de théâtre proposés à chaque coin de rue. Mais 90 % des touristes ne viennent que pour s’abrutir devant des messages publicitaires vendant voitures, crédits ou cosmétiques et presque prendre un coup de soleil nocturne, tellement les éclairages sont puissants. Et nous en faisons partie.

Time Square ou la consommation en électricité d'une ville comme Manosque ?
Time Square ou la consommation en électricité d'une ville comme Manosque ?

Même la pluie aide à diffuser de la pub. Ils sont forts ces américains.
Même la pluie aide à diffuser de la pub. Ils sont forts ces américains.

Carte
A propos

Moi c'est Sylvestre, ou Sly. En 2013-2014 j'ai pris une année sabatique pour effectuer un tour du monde. Ces quelques pages racontent mes péripéties. Si vous voulez lire l'histore depuis le début, ça commence ici !

J'aime les voyages longs et lents. L'objectif de ce tour du monde était donc de ne pas prendre l'avion. Spoiler, j'ai lamentablement échoué ! Mais j'ai tout de même traversé la plupart des océans en cargo.

Ce site n'est plus régulièrement mis à jour, mais vous pouvez toujours me voir sauter aux quatre coins du monde sur Jumping Traveler ou me contacter sur twitter.