Montréal : une poutine et des sauveurs de poissons
🇨🇦
Montréal,
publié le
Jeudi 20 Juin 2013
J’ai passé la nuit au M Montréal. Un super hostel bon marché et très sympathique dans l'hyper centre de Montréal (station Berri UQAM).
En début d’après-midi, lorsque la faim se présente, une seule solution s’offre à moi : une poutine ! La poutine, ce mets raffiné et diététique typiquement québécois à base de frites baignant dans une sauce au fromage fondu. Parfait pour se réchauffer l’hiver. Très bien aussi, pensais-je, pour s’immerger de nouveau dans la culture locale l’été. Je me dirige au Frite Alors !, une friterie belge au décor de BD qui propose évidemment ses poutines. La poutine de base s’appelle la Vladimir. L’humour Belge n'a pas perdu de sa superbe.
Je me balade ensuite dans la ville sous un soleil et une chaleur assommante (la poutine n’a pas dû trop m’aider à sortir de ma torpeur). Je me fais alpaguer par des djeunz de Green Peace qui m’incitent à sauver des bébés phoques et des poissons tropicaux en échange de quelque menue monnaie (12 dollars minimum tout de même). C’est là que le statut de voyageur-tourdumondiste-sans-avion-qui-voudrait-bien-mais-qui-a-un-budget-serré-dans-ce-pays-somme-toute-assez-cher-vous-comprenez prend toute son importance, on passe 10 minutes à parler voyage et itinéraire, on me dit au revoir et me souhaite bon vent, oubliant presque la raison pour laquelle on m’avait arrêté au début. C’est triste pour les poissons tropicaux. Mais j’aime cette excuse presque valable.
Dans la soirée, je rejoins Marie, ma super potesse québécoise rencontrée 4 ans plus tôt (merci Mylène :)) et qui me propose de m’héberger jusqu’en fin de semaine chez la petite famille, à Boucherville, juste en dehors de Montréal.
Moi c'est Sylvestre, ou Sly. En 2013-2014 j'ai pris une année sabatique pour effectuer un tour du monde. Ces quelques pages racontent mes péripéties. Si vous voulez lire l'histore depuis le début, ça commence ici !
J'aime les voyages longs et lents. L'objectif de ce tour du monde était donc de ne pas prendre l'avion. Spoiler, j'ai lamentablement échoué ! Mais j'ai tout de même traversé la plupart des océans en cargo.
Ce site n'est plus régulièrement mis à jour, mais vous pouvez toujours me voir sauter aux quatre coins du monde sur Jumping Traveler ou me contacter sur twitter.