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Plongée et farniente à Útila

🇭🇳 Útila, Honduras, publié le

Note : Cet article a été rédigé en avance et sera publié alors que je serai à bord du Bahia Negra, un cargo m'emmenant de Colombie jusqu’en Nouvelle Zélande via le canal de Panama ! Arrivée prévue autour du 6 novembre ! Bonne lecture.

Dimanche 18 et lundi 19 août 2013

Nous sommes donc au Honduras, sur l’île d’Útila dans la mer  des Caraïbes.

L’île d’Útila et les Islas de la Bahia : petit brief

Útila fait partie de l’archipel des Islas de la Bahia, appartenant aujourd’hui au Honduras. L’archipel comporte 53 îles et îlots. Útila est la troisième plus grande île, bien que ses dimensions restent modestes (environ 13 km de long pour 4 km de large). D'origine volcanique, elle ne dispose pas de belles plages de sable blanc comme sa grande sœur du Roatan.

Cet archipel, découvert par Christophe Colomb en 1502, fut réclamé à tour de rôle par les espagnols, les anglais, les néerlandais et les français de manière « officielle » ou via des raids de pirates et autres boucaniers. Cet archipel fit officiellement partie de la couronne britannique pendant quelques années au XIXe siècle avant d’être concédé au Honduras (sous pression des US) en 1859.

L’histoire de cet archipel fait qu’une grande partie des habitants parle anglais en tant que langue maternelle et la majorité parle anglais en tant que seconde langue. Si bien que j’ai ne parlerai pas un mot d’espagnol durant tout le séjour.

Cette île est réputée pour la richesse de ses fonds marins, étant située au sein de la barrière de corail mésoaméricaine, la deuxième plus grande barrière de corail au monde. Ca tombe bien, nous voulions faire de la plongée ! Et cette île tourne autour du business de la plongée, en particulier auprès des backpackers, grâce à ses tarifs très abordables.

Farniente à Útila

Nous avons réservé une chambre au Deep Blue Divers, un hostel faisant aussi centre de plongée (comme la majorité des hostels de l’île). Nous avions une certaine appréhension pour cet hostel car il n’était pas très bien noté sur Hostelworld, avec des commentaires soulignant la vétusté des chambres et l’hygiène sommaire du lieu. C’était le seul hostel disponible au moment de la réservation (au dernier moment, pour changer) donc on pensait y rester juste une nuit, et peut-être trouver mieux ensuite. Finalement, nous n’avons pas ressenti le besoin de changer de lieu, le Deep Blue était très bien, pas vraiment vétuste et propre lors de notre séjour. D’autant plus que, lors de notre première nuit, nous étions les seuls résidents!

Vue sur le Deep Blue Divers depuis la passerelle d'observation sur le pont.
Vue sur le Deep Blue Divers depuis la passerelle d'observation sur le pont.

Un hamac pour la sieste et des balançoires pour se jeter à l'eau quand il fait trop chaud ? Cool !
Un hamac pour la sieste et des balançoires pour se jeter à l'eau quand il fait trop chaud ? Cool !

Le chat résident du Deep Blue Divers
Le chat résident du Deep Blue Divers

Snorkeling à Útila

A l’hostel, nous louons deux paires de palmes, masques et tubas et partons faire un tour pour repérer un bon « spot » de snorkeling (plongée avec tuba et palmes donc). Le premier essai n’est pas le bon, nous repérons un endroit avec une barrière de corail et nous nous y dirigeons. La mer est chaude, presque trop. Mais alors que nous avons de l’eau jusqu’aux mollets, des détritus plastiques poussés par le vent se dirigent vers nous. Pas top. Renseignements pris, il semble que ces plastiques proviennent des côtes du Honduras et des alentours et s'échouent sur l'île, portés par les courants. Nous rebroussons chemin, faisons quelques centaines de mètres supplémentaires puis trouvons une petite crique. Mais, là aussi, des détritus gâchent la vue.

Dépités, nous rentrons à l’hostel pour prendre conseils sur les bons spots du coin. Nous trouvons et nous dirigeons au Blue Bayou, un hotel restaurant qui offre son ponton pour faire du snorkeling moyennant que l’on consomme quelque chose. Et là, une fois dans l’eau, c’est le bonheur : récifs coralliens bien préservés, des poissons multicolores par centaines, de toutes les tailles et de toutes les couleurs. C’est un régal ! (malheureusement, pas de photos, mon appareil n’étant pas waterproof). Nous restons plus d’une heure dans l’eau tiède à observer toutes les espèces.

Depuis la terre ferme, on peut déjà voir des poissons. Mais c'est vraiment en mettant la tête sous l'eau que l'eau verra toutes les espèces multicolores.
Depuis la terre ferme, on peut déjà voir des poissons. Mais c'est vraiment en mettant la tête sous l'eau que l'eau verra toutes les espèces multicolores.

Le soir, dans un bar sur pilotis, il suffit de jeter un petit bout de nourriture pour que des hordes de poissons se jettent dessus.
Le soir, dans un bar sur pilotis, il suffit de jeter un petit bout de nourriture pour que des hordes de poissons se jettent dessus.

Plongée sous-marine à Útila

Pendant le séjour, J. en profite pour renouveler sa licence PADI et faire quelques plongées. Pendant ce temps, je me ballade en ville et essaie de rattraper le retard sur l’écriture des articles du blog (peine perdue 😅).

C’est en faisant de la plongée, depuis un bateau à quelques dizaines de mètres des côtes, qu’Utila révèle vraiment toute sa splendeur. J. me racontera toutes les espèces qu’elle a vues (dont une tortue de mer sympathique et une murène verte apparemment des plus effrayantes).

Une murène verte. (© Monaco Nature Encyclopedia)
Une murène verte. (© Monaco Nature Encyclopedia)

Ce rapide séjour près de l’eau nous a donné envie de rester dans la région. Demain, nous partons sur l’île de Roatan pour quelques jours en mode luxe dans un bel hôtel et sa plage de rêve.

Carte
A propos

Moi c'est Sylvestre, ou Sly. En 2013-2014 j'ai pris une année sabatique pour effectuer un tour du monde. Ces quelques pages racontent mes péripéties. Si vous voulez lire l'histore depuis le début, ça commence ici !

J'aime les voyages longs et lents. L'objectif de ce tour du monde était donc de ne pas prendre l'avion. Spoiler, j'ai lamentablement échoué ! Mais j'ai tout de même traversé la plupart des océans en cargo.

Ce site n'est plus régulièrement mis à jour, mais vous pouvez toujours me voir sauter aux quatre coins du monde sur Jumping Traveler ou me contacter sur twitter.