Je quitte Brisbane sous le soleil pour arriver à Sydney… sous la pluie. C’est malin. J’ai pris un vol avec la compagnie low cost Jetstar qui me proposait le meilleur tarif. Alors que nous venons juste d’atterrir à l’aéroport de Sydney, le capitaine nous annonce, très calmement, qu’il y a eu un petit souci pendant l’atterrissage, une alarme s'est déclenchée car il y aurait de la fumée dans la partie cargo dans la soute l’avion. Oups ?
Le capitaine nous explique alors que nous allons faire le taxi jusqu’à un endroit éloigné de l’aéroport (au cas où ça devrait exploser ??) et que des pompiers vont venir inspecter la carlingue. A l’intérieur de la cabine, tout le monde est très très calme, personne ne dit plus rien. En effet, après quelques minutes, je vois débarquer un contingent d’une douzaine de camions pompier jaune fluo, toutes lances à incendie dressées nous encerclant. Ambiance. Deux pompiers s’approchent de la carlingue avec un appareil entre leurs mains (sonde infrarouge ?) pour vérifier ce qu’il se passe. Quelques minutes plus tard, le capitaine nous annonce qu’il s’agit a priori d’une fausse alerte mais que les procédures en place nous imposent de nous faire escorter par les pompiers jusqu’à l’arrivée au terminal. C’est donc entourés de nos anges gardiens fluo que nous arrivons à bon port. On a du style ou on n'en a pas.
Après avoir récupéré mes bagages, je saute dans le train, direction le centre ville. J’ai réservé une chambre Sydney YHA Central à 50 m de la gare centrale. Très pratique !
Jeudi 26 et vendredi 27 décembre
Je suis rejoint par le premier de mes compagnons de route des prochaines semaines, Haytem. Malgré son jetlag prononcé, il trouve quand même la force de faire quelques ballades dans les rues de Sydney au Darling Harbour. Respect.
Le Darling Harbour est un endroit très agréable où se promener et/ou manger un morceau (bien qu'un peu cher).
Le 27 au soir, Judith arrive à son tour!
Samedi 28 décembre
Aujourd’hui, c’est plage ! On se rend en bus à Bondi Beach (prononcer Bondaï), la plage emblématique de Sydney. Le temps est magnifique, par contre, l’eau est glacée ! C’est sûr que le Pacifique, ce n’est pas la Méditerranée ou les Caraïbes… Les courants peuvent aussi être assez vicelards. Raison pour laquelle la plage est pleine de sauveteurs tout droits sortis d'Alerte à Malibu, qui paradent au milieu des serviettes de bain. D'ailleurs, lorsque nous y étions, une équipe étaient en train de tourner un équivalent australien d'Alerte à Malibu (dont j'ai oublié le nom, si quelqu'un a la réponse?)
La journée, entre plage et terrasse ombragée d’un café, passe très vite. Vers 18 h, on décide de rentrer… comme tout le monde apparemment ! On patiente à un arrêt de bus bondé pour essayer de se frayer une place vers les bus retournant au centre ville : mais soit les bus ne vont pas où on veut, soient ils y vont mais sont déjà bondés, soit ils y vont mais préfèrent ne pas s’arrêter à l’arrêt de bus… après 40 minutes, on abandonne et rentrons en taxi, comme beaucoup de nos compagnons d’infortune.
Dimanche 29 décembre
Sylvain, le dernier de la bande à nous rejoindre, a atterri dans la matinée. Il voyage depuis 36 heures et a eu « la chance » d'avoir à passer 17 h entre deux avions à Shanghai sous un froid de canard laqué. Mais ce n’était pas cher et il n'a pas l’air trop jetlaggué.
On va le rejoindre à l’aéroport où nous avons réservé une voiture de location pour les deux prochaines semaines. Nous avons réservé une cabine dans les montagnes au nord de Sydney pour le Nouvel An. Mais avant cela, nous faisons un arrêt pour aller visiter le célébrissime Opéra et Harbour Bridge.
En début d’après midi, nous prenons la route, direction Vacy, le micro village perdu dans la campagne Australienne. On va vivre au milieu des kangourous pendant 5 jours. Mais ça, c’est une autre histoire !
Moi c'est Sylvestre, ou Sly. En 2013-2014 j'ai pris une année sabatique pour effectuer un tour du monde. Ces quelques pages racontent mes péripéties. Si vous voulez lire l'histore depuis le début, ça commence ici !
J'aime les voyages longs et lents. L'objectif de ce tour du monde était donc de ne pas prendre l'avion. Spoiler, j'ai lamentablement échoué ! Mais j'ai tout de même traversé la plupart des océans en cargo.
Ce site n'est plus régulièrement mis à jour, mais vous pouvez toujours me voir sauter aux quatre coins du monde sur Jumping Traveler ou me contacter sur twitter.