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Le Panama un paradis… fiscal ?

🇵🇦 Panama City, publié le

Du 1er au 16 septembre 2013

Après les mésaventures de la veille, c’est avec plaisir que je retrouve la ville de Panama et l’hostel Villa Vento Surf où j’étais déjà venu 2 ans plus tôt.

Je mets à profits ces deux semaines pour ralentir le rythme et prendre un peu racine. Cela fait du bien, après 3 mois de bougeotte. Comble du bonheur, je dégote, à deux pas l’hôtel, un café-restaurant français, le Petit Paris qui sert de la très bonne cuisine « comme à la maison » ainsi que des croissants avec beaucoup (trop?) de beurre. Lorsque je suis à Paris, je ne pense qu’aux voyages. Et après quelques temps en voyage, je trouve mon plus grand bonheur dans un croissant au beurre. La nature humaine est-elle ainsi faite que l’on n’est jamais satisfait de ce que l’on a ?

Qu'y a-t-il de meilleur qu'un expresso et un croissant avec trop de beurre ?
Qu'y a-t-il de meilleur qu'un expresso et un croissant avec trop de beurre ?

Le Panama un Paradis… fiscal ?

Le Panama est un pays relativement petit comptant environ trois millions et demi d’habitants. C’est néanmoins un pays très prospère pour les standards central-américains. Cela est dû à la manne apportée par le Canal de Panama ainsi que par le statut fiscal avantageux que représente ce pays pour les entreprises étrangères.

D’ailleurs, pendant que j’étais à l’hostel, j’ai rencontré un jeune Australien spécialisé dans le Web-marketing et SEO dont le but du voyage n’était pas de faire du tourisme mais de domicilier son entreprise au Panama et éviter ainsi l’impôt sur les sociétés australien.

Pour rendre compte de l’importance financière de cette place, je me suis lancé un défi stupide : parcourir le quartier autour de l’hostel (quartier Marbella) et dénombrer le nombre d’établissements bancaires s’y trouvant.

Il est 11 h du matin, c’est parti !

HSBS (Hong Kong & Shanghai Banking Corporation) banque britannique.
HSBS (Hong Kong & Shanghai Banking Corporation) banque britannique.

St. Georges Bank, banque panaméenne appartenant au groupe Promerica.
St. Georges Bank, banque panaméenne appartenant au groupe Promerica.

Banco General, banque panaméenne.
Banco General, banque panaméenne.

Capital Bank, banque panaméenne.
Capital Bank, banque panaméenne.

Tower Bank, et son impressionnant gratte-ciel, banque panaméenne.
Tower Bank, et son impressionnant gratte-ciel, banque panaméenne.

Mega International Commercial Bank (ça c'est un nom qui en jette), banque taïwanaise.
Mega International Commercial Bank (ça c'est un nom qui en jette), banque taïwanaise.

Balboa Bank and Trust, banque panaméenne.
Balboa Bank and Trust, banque panaméenne.

Banque Banisi, filiale de Banco de Guayaquil, banque équatorienne.
Banque Banisi, filiale de Banco de Guayaquil, banque équatorienne.

Credicorp Bank, banque panaméenne.
Credicorp Bank, banque panaméenne.

Citibank, banque américaine et Scotiabank, banque canadienne.
Citibank, banque américaine et Scotiabank, banque canadienne.

La Tour F&F, symbole de la Panama City Moderne.
La Tour F&F, symbole de la Panama City Moderne.

Banco Privada D'Andorra, comme son nom l'indique banque d'Andorre.
Banco Privada D'Andorra, comme son nom l'indique banque d'Andorre.

Derrière la forêt de fils électriques, Banco Aliado, banque panaméenne.
Derrière la forêt de fils électriques, Banco Aliado, banque panaméenne.

BICASA, Banque costa-ricaine et Banesco, banque vénézuélienne.
BICASA, Banque costa-ricaine et Banesco, banque vénézuélienne.

Fin de la courte ballade après avoir repéré 15 banques. Il est… 11 h 30 ! 15 banques en 30 minutes, c’est pas mal non ? D’autant plus pour un petit pays de 3 millions d’habitants...

Et on ne parle ici que des banques dont j’ai pu repérer le nom sur un des bâtiments. Il y a en effet plus de 120 banques domiciliées au Panama !

Carte
A propos

Moi c'est Sylvestre, ou Sly. En 2013-2014 j'ai pris une année sabatique pour effectuer un tour du monde. Ces quelques pages racontent mes péripéties. Si vous voulez lire l'histore depuis le début, ça commence ici !

J'aime les voyages longs et lents. L'objectif de ce tour du monde était donc de ne pas prendre l'avion. Spoiler, j'ai lamentablement échoué ! Mais j'ai tout de même traversé la plupart des océans en cargo.

Ce site n'est plus régulièrement mis à jour, mais vous pouvez toujours me voir sauter aux quatre coins du monde sur Jumping Traveler ou me contacter sur twitter.