Dans les rues de Wellington, capitale de la Nouvelle-Zélande
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Wellington, Nouvelle-Zélande,
publié le
Dimanche 10 et lundi 11 novembre 2013
Après la virée en train depuis Auckland, je suis à Wellington pour quelques jours. J’en profite pour me balader « à vue » sans forcément avoir d’itinéraire précis.
Je suis arrivé il y a juste quelques heures, et après un dîner rapide, je retourne à l’hostel. J’ai réservé un lit en dortoir au YHA Wellington, un très gros hostel sur la Marina. Juste avant d’arriver à l’hostel, je suis accueilli par un feu d’artifice au dessus de l’eau.
Celui-ci est en l’honneur de l’arrestation de Guy Fawkes. En 1605, cet homme a cru bon de vouloir mettre le feu au parlement anglais pour soutenir la cause des Catholiques contre les Protestants. Depuis, on fête, non l’incendie potentiel évidemment, mais la capture de ce Monsieur Fawkes. Et ce jusque dans les provinces très éloignées du Common Wealth.
Autour de la Marina de Wellington
Wellington est une ville venteuse. Mais l’air en cette fin de printemps est doux et invite à se balader en ville. Je commence par un tour de la Marina qui offre de belles vue et expositions d’Art permanentes.
Centre Ville de Wellington
Le centre ville est constitué de larges avenues et de gratte ciel. Quelques rues piétonnes regroupent des magasins de toutes sortes.
Funiculaire et Observatoire de Wellington
Pour prendre un peu d’altitude, rien de tel que de monter à bord du Funiculaire qui nous propulse au sommet de la colline surmontant la ville.
Ce funiculaire, n’est pas seulement touristique. A mi-parcours, il dessert l’université de Wellington ainsi que des lotissements d'habitations à son sommet.
Arrivé au sommet, on est à quelques pas du Carter Observatory, l’Observatoire de la ville. Cet Observatoire, ouvert en 1941 (soit à peut près au même moment que l'Observatoire de Haute-Provence) dispose de 2 petits télescopes avec des miroirs de 12,5 et 41 cm.
On y trouve aussi un canon Krupp, de fabrication allemande, ramené après la Première Guerre Mondiale lorsque des dizaines de milliers de néo-zélandais ont été envoyés au combat dans le Nord Est de la France et en Belgique.
Une plaque commémorative rappelle que plus de 12 000 d’entres eux trouvèrent la mort et plus de 35 000 furent blessés au combat. Cela a dû sembler étrange d’être envoyé à l’autre du monde pour une guerre qui ne les concernaient pas entièrement…
Le problème du wifi en Nouvelle-Zélande
J’ai été assez surpris, en arrivant en Nouvelle-Zélande, de constater que la plupart des hostels n’incluaient pas du wifi gratuit. Et ceux qui le faisaient limitaient (parfois drastiquement) le quota de données quotidien. Dans un des hostels, il fallait payer 5 $NZ (environs 3,5 €) pour 50 Mo de wifi ! Autant dire que ça part très vite.
La raison de tout ceci est apparemment qu’il y a peu de câbles sous-marins reliant le pays au vaste réseau internet, et que donc le coût des abonnements internet est resté très élevé et limité en données. Une fausse note dans un pays qui, autrement, est un endroit dans lequel je me verrais bien vivre.
C’est la raison pour laquelle j’ai acheté une carte de membre YHA. Cette carte donne 10 % de réduction dans les nombreux hostels YHA (en Nouvelle-Zélande, Australie et UK), Hosteling International (aux USA notamment) et offre en Nouvelle-Zélande le wifi dans un bon nombre de leurs hostels ainsi que diverses réductions avec des partenaires (dont 10 % sur les bus Intercity, dont je ferai bon usage plus tard). Cette carte m’a coûté 41 $NZ et a été vite rentabilisée. Je pense que c’est un bon plan !
Moi c'est Sylvestre, ou Sly. En 2013-2014 j'ai pris une année sabatique pour effectuer un tour du monde. Ces quelques pages racontent mes péripéties. Si vous voulez lire l'histore depuis le début, ça commence ici !
J'aime les voyages longs et lents. L'objectif de ce tour du monde était donc de ne pas prendre l'avion. Spoiler, j'ai lamentablement échoué ! Mais j'ai tout de même traversé la plupart des océans en cargo.
Ce site n'est plus régulièrement mis à jour, mais vous pouvez toujours me voir sauter aux quatre coins du monde sur Jumping Traveler ou me contacter sur twitter.